Saviez-vous que notre air intérieur est en moyenne 8x plus pollué que l’air extérieur ?
Dans nos régions, entre les activités que nous effectuons au travail, à l’école, à la maison, lors de loisirs en intérieur…, nous passons en moyenne 85 % de notre temps à l’intérieur.
Or, de nombreuses études scientifiques indiquent que l’exposition globale à la pollution environnementale est en large partie déterminée par notre environnement intérieur. Alors que certaines recherches sont encore nécessaires pour affiner les connaissances actuelles, il est reconnu que l’air intérieur est un déterminant environnemental clé de notre santé.
3 principales sortes de polluants composent cet air vicié :
- Les polluants chimiques (les COV ou composés organiques volatils présents dans les matériaux de construction et de décoration, les fumées de cigarette, les produits d’entretien, les retardateurs de flamme…)
- Les polluants microbiologiques (les bactéries, les moisissures, les allergènes d’animaux ou d’acariens…)
- Et les polluants physiques (l’amiante, le radon, le manque de ventilation, l’humidité, les ondes électromagnétiques…)
3 sources sont également identifiées comme bases de cette pollution intérieure :
- la pollution extérieure : l’environnement dans lequel on vit et son exposition
- les constituants du bâtiment tels que les matériaux de construction et les produits de décoration : les revêtements de sol, les revêtements pour les murs et les plafonds, les meubles, les textiles d’ameublement…
- les occupants et leurs activités : le tabagisme, l’utilisation de produits ménagers chimiques, l’utilisation d’insecticides, de bougies, de parfums, la présence d’ animaux, de poussières, les émanations liées aux activités de bricolage…
Mais quels sont les risques d’exposition à cette pollution de l’air intérieur ?
Ils sont très variables. Ils peuvent aller d’une simple gène olfactive, à des irritations, à des risques d’intoxication, des allergies, des risques de développement d’asthme, de cancers, de maladies cardiovasculaires ou à des risques d’apparition de troubles de la reproduction (baisse de la fertilité, troubles du développement fœtal…).
D’après ces constats, il est clair que notre habitat et ses constituants jouent un rôle important dans cette pollution de l’air intérieur. Il est donc primordial de bien s’informer avant de débuter tout projet de rénovation, de construction ou d’aménagement d’intérieur afin de choisir des alternatives respectueuses de notre santé.
Envie d’en savoir plus et de comprendre comment réduire l’impact de ces polluants dans votre air intérieur? Contactez-moi via le formulaire ci-dessous.
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Sources :
- Qualité de l’air intérieur en Belgique. Avis n°8794 du Conseil Supérieur de la Santé, novembre 2017.
- https://www.sciensano.be/
- https://www.oqai.fr/fr
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